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Parenthood : Merci les Braverman (Saison 6)

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Difficile de m’en cacher, j’ai toujours aimé les séries familiales. L’attachante famille Braverman n’aura pas fait exception. Des rires, des pleurs, des moments de bonheur, comme des moments déchirants, Parenthood aura durant six saisons traités ses intrigues avec beaucoup de naturel. Il est souvent facile d’aller vers la surenchère de drames dans ce type de séries et malgré les péripéties, la série de Jason Katims (Friday nigh lights) en aura rarement fait de trop. Car la série centré sur la difficulté d’être parent a souvent traité de petites victoires et de problèmes proches du public. Sans forcément y apporter des solutions, au mieux des éléments de réponses.

Tous les personnages auront été attachants à leur façon. Oui, même Max. Ce gamin m’a beaucoup agacé par son comportement. Mais aussi mis un coup de projeteur sur le syndrome d’Asperger. Et puis quelle bonne idée d’avoir su associer Peter Krause et Lauren Graham. Formidable dans Six feet under et Gilmore girls, retrouver ces deux acteurs quelques années plus tard , ça a été un pur bonheur. Crosby et son style rock n’ roll est sans doute celui avec qui j’ai le plus vite accroché. Ma porte d’entrée dans la série. Son histoire assez banale de la découverte de sa paternité aura été l’occasion de bien meilleure aventure par la suite. J’ai encore la chair de poule en repensant à la déclaration de mariage de Jasmine sous la pluie. Chaque couple est passé par des hauts et des bas, comme dans la vraie vie. Et les enfants ont inévitablement grandi. L’évolution d’Amber de l’ado rebelle à la jeune mère célibataire a été un très joli parcours. Un peu frustré par l’absence d’Haddie au fil du temps. Le personnage était très présent dans les premières saisons. Mais suivant la réalité, il était normal pour la jeune fille de voler de ses propres ailes à l’université. Là encore, je me souviens de Sarah Ramos en petite sœur je sais tout dans American dreams aux côtés de Britanny Snow. Une chronique familiale mais se déroulant dans les années 60. Préparant l’arrivée des Mad men de AMC. Durant les deux dernières saisons, c’est Joel et Julia qui m’auront fait vibrer. Léger maillon faible au début. Trop parfaits. Le couple a révélé ses fêlures pour mieux nous démontrer l’amour qu’ils se portent.

Si la série se termine sur une note heureuse, il ne s’agit pas pour autant d’un happy end. Simplement d’un constat. La vie continue. La mort de Zeek est survolée, mais le personnage aura été traité en profondeur durant ces 13 derniers épisodes. Celui d’un patriarche vieillissant, bougon et râleur mais malgré tout le ciment de toute cette famille. Comme dans la vie, le temps s’arrête un moment après une telle perte, puis repart. Sans pour autant oublier, le souvenir demeure. Petite série a l’avenir toujours incertain, Parenthood a néanmoins réussi à devenir l’un des rendez vous de NBC. Au plus bas il y a quelques années, les Braverman ont accompagnés NBC dans sa renaissance. Et contrairement à de trop nombreuses autres, Parenthood n’aura pas fait la saison de trop. J’étais prêt à quitter la série l’an dernier. Et ces derniers épisodes auront servi de parfaite conclusion sans être un dernier tour de piste en roue libre. La série a continué de questionner sur le rôle de parents, tout en offrant au public les adieux mérités pour cette formidable famille qu’a été les Braverman. May you stay forever young.


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